Hymne Acathiste à la mère de Dieu

• Nous avons voulu reprendre avec le système AGD nouvellement mis en place dans l’auditorium cet enregistrement  qui nous accompagne régulièrement dans nos écoutes et auquel nous sommes attachés pour ses qualités.

• Nous avons profité de cette nouvelle rédaction pour préciser des points et des réponses questions que nos interlocuteurs nous posent régulièrement.

• Vous trouverez donc des éléments communs d’analyse conduits d’une autre façon et des ressentis différents dû au système mis en place. C’est pourquoi nous vous proposons l’analyse de ces deux versions complémentaires.

ANALYSE ANTERIEURE

HYMNE ACASTIQUE : Moines et Moniales du Foyer de charité d’ Ottrott en Alsace :

Notre analyse d’écoute porte sur la Plage 3 du cd et met en évidence la transparence, la netteté des chœurs et des solistes en insistant sur les timbres et contours des voix.

Ainsi on peut noter les détails de reprise de respiration chez les solistes, qui apparaissaient d’une façon palpables et réalistes tandis que la réverbération retranscrit pleinement le sentiment d’espace du lieu qu’elle traduit avec justesse.

La perception de notre subjectif nous permet de suivre les voix qui se mêlent à la réverbération du lieu traduisant la majesté du chant qui s’épanouit dans le chœur de la chapelle.

Tandis que le ciselé des timbres, met en relief les détails de la voix du récitant, des moines et des moniales. Ce qui rend le chant palpable et en lui donnant une grande précision et curieusement lui procure de la douceur mettant en relief son aspect naturel dans sa retranscription.

Les voix prennent alors une dimension plus ouverte ce qui les rend subtiles. L’aération entre les différentes composantes masculines et féminines de la chorale apparaissent davantage et sont alors clairement restituées avec les nuances des tessitures.

La perception de l’image sonore apparaît nettement. Sur le devant de le scène entre les deux enceintes, en avant le récitant puis de droite à gauche les choristes répartis en deux rangs,  les voix des moines et des moniales mélangées selon leurs registres de chant.

Entre le récitant et la chorale, le moine et la moniale centrés sur l’axe d’écoute juste entre les deux enceintes. On peut distinguer la hauteur des deux voix liée à la taille des solistes,

les plans sonores qui sont clairement définis par les détails plus aériens et plus doux que l’image sonore met en valeur.

C’est un enregistrement qui est particulièrement apte à mettre en valeur votre système.

POINTS D’ATTENTION D’ECOUTE :

– Réverbération des voix dans l’espace de la chapelle

– Timbres des voix des moines et moniales (Ton monocorde de la psalmodie et différence entre timbres des voix masculines et féminines)

– Voix du Chœur et espace dessiné par celui-ci ci dans le lieu

– Écoute des reprises de souffle et de respiration entre les stances du psaume

– Hauteurs des voix et des sons issus la bouche de la moniale et du moine récitants

– Contour des voix

– Positionnement de la Moniale et du Moine par rapport à l’un et à l’autre et par rapport au chœur.

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ANALYSE  2011  

HYMNE ACASTIQUE : Moines et Moniales du Foyer de charité d’ Ottrott en Alsace :

Cette prière  à la vierge est une transcription moderne adaptée au XX ème siècle d’un texte qui au cours des siècles résulte de la vision biblique des cultures orthodoxe et chrétienne  .

Réunis dans la  chapelle de la communauté  cette prière organise le chant autour d’un récitant et d’un cœur qui lui répond.

Avant d’analyser l’extrait proposé ( Le 3éme verset : Réjouis toi ) il est intéressant de noter que cet enregistrement ne se fait pas avec de grands moyens techniques déployées…(Ce qui le rend d’autant plus intéressant)

Comme pour le disque « Cantate Domino » bien plus connu que cet enregistrement, seul un magnétophone Studer  et deux paires de micros sont déployés dans la chapelle pour l’enregistrement des voix, du récitant, des deux chanteurs et du chœur composé des femmes et des hommes de la communauté qui se déploient au second plan et dont les timbres se visualisent clairement.

Au reste cela donne un réalisme particulier et attachant à l’enregistrement où l’on peut clairement percevoir l’image sonore déployée selon les deux plans, le tout dans un timbre propre à la voix de chaque participant et à la réverbération du lieu qui lui donne une belle ampleur et une solennité simple mais néanmoins particulière qui porte à la prière et la méditation.

Il conviendra également de porter dans ce troisième verset une attention particulière aux deux chanteurs placés devant nous au premier plan et qui portent le chant avant que le chœur ne la reprenne.

C’est un parfait exemple de visualisation de l’espace sonore transcrit.

La voix féminine située à droite dans une parfaite harmonie de chant avec la voie masculine située à gauche laisse entendre ici une image qui, si l’on y prête attention offre un détail intéressant que nous propose la transcription écoutée.

En effet la taille des deux chanteurs est différente et les voix qui pourtant se déploient à l’unisson laissent entendre que l’une est placée plus haute, pour le chanteur plus grand que pour la voix féminine plus petite. On perçoit clairement la différence de hauteur des deux chanteurs dans la transcription…

Le chœur qui intervient ensuite nous laisse aussi écouter la disposition des chanteurs dans le chœur. Les voix graves et plus légères s’appairant pour entamer le chant de la réponse avec solennité.

Ces petits détails donnent à l’image sonore un réalisme rare.

Leur perception donne une écoute différente de ce que l’on pouvait percevoir de cette façon avant le passage sur le système mis en œuvre pour l’écoute.

Ainsi les points d’attention d’écoute soulevés dansnotre écoute des années précédentes n’ont que plus d’intérêt.

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